vendredi 11 septembre 2015

ressenti du concours adjoint de direction Banque de France 2015-2016

Bonjour,

j'ai passé il y a presque une semaine le nouveau concours d'adjoint de direction (niveau bac +5) de la Banque de France, dans leur lieu de concours favori, à Rungis.

Lever 6h30 pour être à 8h30 prêt à concourir.

J'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de candidats cette année, plus que l'année précédente je dirais. L'année deniere seuls 690 candidats avaient concourus. Cette année je pense qu'on va etre le double.
Pas de quoi m'impressionner !

L'unique épreuve, une synthèse de documents avec 3 questions courtes, portait sur un sujet plutôt technique : les politiques monétaires non conventionnelles des banques centrales mondiales et de la BCE (Banque Centrale Européenne) en particulier. Trois questions accompagnaient la quinzaine de documents en français et en anglais. Comme prévu et annoncé par la Banque de France le sujet nous était inconnu et technique.

J'ai guerroyé  comme un fou sur les documents, j'ai allègrement pompé des infos, ce ne fut pas qu'une partie de plaisir.

Après 2h30 d'épreuve, je suis sorti, épuisé ! Alors que les autres candidats ont planché pendant 4h. Trop pour moi, j'ai en effet la manie de sortir au moins une heure avant la fin des épreuves quand je les trouve trop longues.

Ca m'étonnerait que je sois qualifié pour l'oral. Cependant, j'étais content de moi pour les deux premières questions mais la troisième était vraiment difficile. Je commençais à sentir de la confusion dans mes idées à la fin de l'épreuve tellement le sujet nécessitait de concentration et d'intelligibilité.

Je vais quand même attendre avec impatience les résultats, prévus début octobre 2015, ce qui est très rapide pour un concours (deux mois d'attente en moyenne, ici un mois seulement). La Banque de France est très efficace.

Je vise à améliorer mon classement de l'année dernière (2014) : 580ieme sur 690 candidats.

Cette année, donc, une seule épreuve, pas d'épreuve technique, ce qui rend le concours carrément plus abordable je trouve. Avec un bon esprit synthétique, un peu d'intelligence et un bon style, ça passe. Pas besoin d'être en plus un crack en finance ou en maths. Je ne sais pas combien de temps la BDF (Banque de France) va adopter ce type d'épreuve mais ça me va très bien. Beaucoup moins de révisions.

Maintenant je vais m'inscrire à d'autres concours de niveau B (bac) ou A (bac+3) ou A+ (bac +5) pour garder la main et m'entrainer et surtout, réussir un concours sans école de formation. Car, en effet, contrairement aux ministere des finances, où la formation en école dure un an, il existe des concours sans formation en école et donc où la titularisation est moins laborieuse. Un de mes amis a réussi le concours d'inspecteur des finances et il s'est littéralement tapé un an de scolarité à bucher la comptabilité publique et les impots alors que, à peine sorti de l'école, cela ne lui sert strictement à rien. La pilule est dûre à avaler.

J'ai aussi rédigé, à la demande d'une collègue d'un ami, une fiche de deux pages regroupant mes conseils pour préparer un concours de catégorie C au ministère des finances. Je peux vous la faire parvenir gratuitement sur demande.

A bientôt pour de nouvelles aventures administratives,
Nicolas


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